Des années primordiales

Il est reconnu que les premières années de la vie d’un être humain sont primordiales et déterminent le futur caractère, sa sociabilité et son ouverture d’esprit. Mais en période d’adolescence, là où l’identité se cherche, il est triste de constater que les expériences très négatives peuvent casser toute une personnalité.

Attention, je ne vais pas ici bousculer des théories en psychologie car je n’ai pas le bagage pour cela, je vais surtout faire appel à mon propre vécu et, en tant que père, à ma propre vision des choses sur l’enfance. À chaque étape de la vie d’un enfant, on essaye de lui apporter le meilleur de nous et de notre environnement, avec nos capacités.
Il est redoutable et cruel de voir à quel point les interventions extérieures malsaines peuvent venir bousculer tout un équilibre acquis dans le cocon familial. C’est pourtant ce à quoi bon nombres répondront : c’est la vie.

Oui, pourtant la vie offre aussi beaucoup de positif auquel on s’habitue pour finalement ne plus voir que le piquant qui nous dérange. C’est pire encore en tant qu’ado quand nous n’avons pas une identité définitivement écrite et que nous testons les limites sociales en contact avec nos paires, nos subordonnés et nos supérieurs. Et bien pire encore quand, en plein développement personnel, on se retrouve confronté à un frein brutal : les violences scolaires, le harcèlement et l’humiliation. Cassant la confiance en soi et limitant l’épanouissement.

Alors si votre ado subit cette violence, sachez qu’il existe des solutions que nous allons aborder dans ce magazine. Et si vous pensez, à l’inverse, que votre enfant pourrait être harceleur, essayez de le sensibiliser à la souffrance des autres, car clairement… vous avez loupé quelque chose, et vous risquez gros.

Michaël Crofte

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