
De la tech et des chats
Dans une année où le mot « chat » aura été davantage utilisé suivi de « GPT » que pour identifier nos animaux de compagnie, il était normal de faire un petit récap’ technologique avant la toute fin d’année.
Alors oui, moi aussi, ancien illustrateur sur mon temps libre, j’y ai trouvé mon compte dans toute cette technologie d’IA générative. On entend beaucoup parler de ChatGPT qui a permis à des avocats de se manger royalement sur des dossiers ou des élèves qui rendent des copies purement rédigées avec le chatbot d’Open AI sans même les relire. Mais outre la crainte ou la fainéantise que ces nouveaux outils génèrent, ils n’en restent pas moins des outils qui, comme Photoshop ou Internet dépendent de l’usage que l’on en fait et qui ont, eux aussi, généré des craintes à l’époque.
Ainsi, des outils comme MidJourney ou Dall-e m’ont personnellement permis de renouer avec l’illustration, accélérant le processus de composition mais n’empêchant en rien la recherche créative, la technique (les reprises sur tablette graphique) et la connaissance de l’Image. Dans mon procédé commercial, cela a permis à certains de mes clients de profiter d’un accès à l’illustration bas budget, intégrant en toute transparence l’usage de l’IA pour diminuer les coûts de production.
Les nouvelles technologies sont souvent mal accueillies, surtout lorsqu’elles proposent quelque chose de nouveau, trop rapide ou trop différent. Pourtant, elles vont pouvoir rapidement nous diriger vers des solutions écologiques, améliorer notre rapport avec la science et accélérer bien des simulations… Elles ont l’avantage de pousser à la réfléxion et à la direction que prend l’espèce humaine.
Michaël Crofte