
Chaud le marron
J’avais hésité avec de l’eau pour ce numéro, mais j’avoue avoir été marqué par la beauté artistique de cette photographie en première de couverture. Cela reste harmonieux avec le sujet principal qui occupera ce numéro : la sécheresse qui pointe doucement le bout de son nez.
Lorsque j’étais gamin, j’ai fait un grand exposé avec ma classe concernant le cycle de l’eau, d’ailleurs je pourrais mettre un C majuscule à ce « Cycle ». Car qu’il s’agisse du cycle dans le corps humain ou du grand cycle des pluies et des ruisseaux, tout est lié. Par contre à aucun moment je ne me souviens d’avoir eu une notion d’épuisement de cette ressource, ce cycle semblait pouvoir être infini : de sa consommation, au ruissèlement, à l’évaporation, aux précipitations pour, à nouveau, être consommé. Alors même s’il est évident que l’eau ne reste plus aussi longtemps au sol ou au sous-sol, je reste persuadé qu’elle est toujours là et qu’avec les montées de températures, il va falloir qu’on s’adapte.
Mais, lui aussi avec un grand M, je sais que je ne suis pas un spécialiste et je me laisse le bénéfice scientifique de l’erreur sur cette fragile connaissance. Dans ce cas-là, je veux bien savoir où est passée l’eau. Loin des discours complotistes, l’idée serait de mieux s’adapter : doit-on ne plus retenir l’eau pour remplir les nappes, doit-on imaginer que l’eau est plus loin dans les sols, ou simplement qu’en période de chaleurs elle sera en suspension dans les cieux ?
Car aujourd’hui on cible les problèmes, on accable beaucoup, mais j’ai l’impression qu’on apporte peu de réponses et encore moins de solutions.
Michaël Crofte
Please wait while flipbook is loading. For more related info, FAQs and issues please refer to DearFlip WordPress Flipbook Plugin Help documentation.